Confrérie
de la Tête de Veau
et du Blanc d’Ancy

Historique de la Confrérie

Existait-il de la vigne en Moselle avant les Romains ? Laissons les historiens en débattre mais on peut prétendre cependant que les ceps s’y multiplièrent dès la présence des soldats de César, très experts en science du vin.

Des siècles durant, la région produit un très bon « vin de carafe ». Puis vinrent les vicissitudes, la dégénérescence en qualité et l’amorce d’un long mouvement vers une fin du vignoble, a priori inexorable.

C’était sans compter sur quelques Ancéens (habitants d’Ancy) atteints du virus vineux, travailleurs exigeants, entêtés mais néanmoins ouverts aux techniques de vinification modernes, qui avaient conservé quelques arpents pour le plaisir mais qui très vite, se sont mis à produire un vin frais, nerveux, au bouquet exubérant, fruité en bouche, fort bien habillé d’une robe étincelante jaune à reflets vert ou rosé antique, selon le cépage.

Incontestablement un vin de classe, se mariant fort bien à la cochonnaille et à la tête de veau, largement consommées dans ce coin de la Lorraine. Il convenait impérativement de faire connaître et aimer ces nobles et purs produits du terroir et c’est dans ce but que naquit, fin mars 1990 la confrérie de la Tête de veau et du Blanc d’Ancy.

Ainsi se réunissaient au sein d’une docte institution, non pas comme d’aucuns le subodorent, les compagnons de beuverie ou noceurs impénitents mais d’authentiques ambassadeurs, Chevaliers de la bonne gastronomie et de la tradition locale, se donnant pour noble tâche, de porter haut et loin le blason des spécialités de leur région. Réunis en Chapitre solennel le dernier dimanche du mois de mars de chaque année, ils accueillent en cette occasion de très nombreuses autres confréries venues de France et… d’ailleurs.

Fidèles à leurs principes d’authenticité et de raffinement, ils ne laissent à personne le soin de préparer et de servir le repas gastronomique de circonstance. Très fière d’avoir modestement participé au succès du vin local qui a désormais acquis ses lettres de noblesse et une excellente réputation bien au-delà des frontières régionales, la Confrérie n’entend pas cependant limiter ses activités à la seule promotion des produits du terroir.

À son initiative, la fête de la Saint-Vincent, Patron des Vignerons, est à nouveau célébrée le dernier dimanche de janvier. La Confrérie organise également un salon des vignerons le dernier week-end de février à Corny sur Moselle. Ce salon, très réputé, accueille une quarantaine de vignerons qui regroupe tous les crus français.

« Noble programme et heureuses perspectives ! »

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